L'associé de Marc Coucke, Joris Ide, avoue dans une interview à 'De Tijd' (https://cutt.ly/jFubcZb) qu'il a commis une erreur en investissant 15 millions d'euros dans l'achat d'un club bruxellois de football, en l'occurrence le RSC Anderlecht, il y a quelques années. En 2017, plus précisément...
"On ne peut pas dire qu'il s'agit d'une bonne affaire", évalue-t-il en effet aujourd'hui. "Très loin de là, même. Point à la ligne. Je ne connais rien au football mais si j'investis, c'est pour gagner de l'argent. Mais là ce n'est clairement pas le cas. Après je fais confiance à Marc. Il avait bien redressé la courbe des chiffres à Ostende, pour relancer son précédent club..."
Coucke et Ide détiennent ensemble un peu plus de 63 % des actions mauves. Les deux hommes ne vont toutefois certainement pas se tirer la tête à cause de ce couac industriel.
"On va régulièrement manger ensemble, et on n'en parle même pas" révèle le géant de l'acier. "Ce sont les affaires. Des fois tu gagnes, d'autres fois du perds. Là il ne reste que sept des quinze millions de mon investissement. Mais c'est comme ça. Je pars du principe qu'on doit commenter les choses les plus agréables quand on se voit. Je suis administrateur du club, même si je ne me mêle de rien. Je laisse cela à Marc..."
"Anderlecht ne représente de toute façon que quelques pourcents dans nos actifs", poursuit Joris Ide. "Avec les dernières augmentations de capital, ma participation est passée de 12 à 7 %. Sinon j'aurais dû investir encore plus dans l'augmentation de capital. Et je préfère placer mon argent dans des usines que dans ce football..."
Coucke n'a en tout cas aucune intention de vendre son jouet, et a d'ailleurs encore récemment éconduit plusieurs milliardaires, notamment mexicains, désireux d'acquérir le matricule 35.
"Surtout pas au moment où le club remonte la pente", dit-il dans Het Laatste Nieuws (https://cutt.ly/kFyauNsp).
"Je veux l'accompagner au plus près dans ce retour vers les sommets..."
JE N'AI PAS FAIT CELA CONTRE BRUGES
Ide s'est joint aux plaignants contre les projets de stade du Club de Bruges, puis du Cercle, qui ont saisi le Conseil d'Etat. Il ne voulait pas être exproprié, alors qu'il possède environ 50 hectares de terrain sur le site des travaux envisagés.
"Le monde extérieur transforme maintenant cela en une querelle entre l'investisseur d'Anderlecht et le Club de Bruges", observe Joris Ide. "Ridicule. L'affaire ne visait pas du tout le club brugeois, dont j'ai été sponsor pendant de nombreuses années, et qui m'a ainsi permis d'acquérir une grande notoriété. Mon nom est d'ailleurs toujours accroché au stade Jan Breydel.
"Mon opposition au projet devait éviter aux agriculteurs d'être expropriés à un prix inférieur à celui des terres agricoles. Il n'était pas question de stade, mais d'une zone de 80 hectares appelée à devenir artisanale, lorsque j'ai commencé à travailler sur ce dossier avec un partenaire ..."