Hans Vanaken se concentre en ce moment sur les Diables Rouges avant de poursuivre la chasse à un troisième titre consécutif avec le Club de Bruges. Après quelques semaines moins bonnes, tant sur le plan individuel que collectif, le pivot des Blauw and Zwart a retrouvé le bon rythme. Il peut aussi remercier Alfred Schreuder, dont l'arrivée ne semblait initialement pas une bonne chose pour Vanaken.
Il lui a fallu sept matches pour se mettre à niveau mais depuis, le moteur tourne à plein régime, et ce n'est pas un hasard si le Club se porte mieux. Het Nieuwsblad est allé à la rencontre du double soulier d'or. On lui a demandé ce qui a changé depuis le départ de Philippe Clément pour l'AS Monaco.
Le milieu de terrain pointe avant tout l'injection de qualité en janvier, après quoi il a fallu travailler les automatismes. Maintenant que les lignes ont été harmonisées, le Club a plus de contrôle sur ses adversaires et les performances sont plus régulières. "Nous sommes plus dominants et gardons le ballon plus longtemps", déclare Vanaken, lui-même partisan de la philosophie de Barcelone et de l'Ajax que prêche Schreuder.
CLEMENT VS SCHREUDER
"J'aime ça", déclare le chef d'orchestre brugeois, qui note que sous Clément, il devait être plus direct et vertical. Avec pour conséquence plus de pertes de balle. Vanaken préfère l'approche actuelle, avec non seulement plus de possession de balle et de patience pour trouver l'espace, mais aussi un pressing plus agressif. "Nous récupérons davantage le ballon et jouons plus dans la moitié de terrain de l'adversaire. Ca demande aussi plus d'énergie", a-t-il conclu.