Une nouvelle vie a commencé pour Bruno Rodriguez. Le 8 mars dernier, l’ancien attaquant aujourd’hui âgé de 49 ans était amputé de la jambe droite dans une clinique de Nancy. L’ex-buteur passé par onze clubs différents entre 1991 et 2006 (62 buts marqués en 193 matchs de Ligue 1) dont le Paris Saint-Germain (https://cutt.ly/ySssCeP), Metz, Lens et Bastia, souffrait trop de douleurs à la cheville, dont une tumeur bénigne.
"J'avais trop mal. Je n’avais plus de vie. Donc après avoir à peu près tout essayé on a pris la décision de couper. J’étais au point mort. Je ne pouvais plus rien faire, je ne pouvais plus conduire, je ne pouvais plus sortir. Ce n’était pas évident. Ces dernières années n’ont pas été agréables à vivre", a-t-il confié dans les colonnes de L'Est Républicain (https://cutt.ly/mSsg94t).
"La décision (de se faire amputer, ndlr) a été difficile à prendre", admet Bruno Rodriguez, "mais je suis soulagé, et j'ai hâte de voir ce que ça va donner. Je suis plutôt optimiste, vu qu'il existe aujourd'hui des matériaux assez performants..."
A CAUSE DES INFILTRATIONS ?
"Je ne veux incriminer personne, mais il n’y avait pas tant de prévention que ça à mon époque", rappelle Rodriguez. "Ce n’est pas anodin du tout de faire une infiltration. Et j'en ai eu beaucoup dans ma carrière, avec toutes les entorses que j’ai eues. Si, au moins, mon exemple peut servir au monde sportif. On ne veut pas devenir professionnel pour être handicapé après. Je vais peut-être me lancer là-dedans. Peut-être. Je ne sais pas encore. Psychologiquement, déjà, je vais essayer d’avaler tout ça et ensuite on verra", conclut-il sans aucune rancœur envers qui que ce soit. "