Felice Mazzù a beau dire qu'il fêtait son 56e anniversaire en famille ce samedi, sans se sentir le moins du monde concerné par le match de la soirée, il ne fait pas de doute que les bulles auraient eu encore plus de saveur si Ostende avait réussi à accrocher le Club Bruges à la Diaz Arena.
L'ex-coach carolo devra se contenter de compter les coups que vont échanger l'Antwerp, troisième à 14 points (à diviser ultérieurement par deux, ne l'oublions pas), et Anderlecht, quatrième à 15 points, dimanche après-midi (13h30) au Lotto Park.
Quoi qu'il arrive ce sera tout profit pour l'Union Saint-Gilloise, après sa démonstration, 1-4, et toujours sans Dante Vanzeir, à Oud-Heverlee Louvain.
"On a atteint, nos deux objectifs vendredi soir", se félicite Mazzù "et à partir de là , en effet, ce que vont faire les autres ne m'intéresse pas plus que cela. On a de toute façon encore sensiblement augmenté nos chances de finir premiers de la phase classique, et on a méritoirement renversé le seul adversaire, avec La Gantoise, face auquel on avait été inférieur au match aller. C'était une mise au point qui nous tenait beaucoup à coeur, à moi, en particulier.."
Le bémol ?
"Le bémol, c'est que comme à Courtrai (2-3) lors de la journée précédente, on a de nouveau très mal commencé", déplore Mazzù, "et à nouveau offert un but cadeau à l'adversaire. Cela ne peut plus arriver, parce qu'on ne réussira pas chaque fois à renverser la situation. Il y a donc du travail à effectuer cette semaine. Sinon on a très bien géré ce match pendant 70 des 90 minutes. Le groupe a montré qu'il ne lâche jamais rien, et a toujours autant soif de victoires. Le match aller était sans doute aussi toujours dans les têtes...", conclut Mazzù.