Le 5 février dernier, la VAR avait injustement annulé un but de Moussa Sissako, un goal qui aurait pourtant permis au Standard de Liège de battre le Cercle de Bruges. Ce vendredi le conseil disciplinaire a écouté les plaidoiries des différentes parties et prendra sa décision dans le courant de la semaine prochaine comme l'a indiqué le président du conseil disciplinaire.
Le Club de bord de Meuse avait porté réclamation, c'est via son avocat, Maître Stas de Richelle, qu'il a réclamé la victoire.
"Il y a deux articles à prendre en compte et à distinguer. Le B6 120 qui fait état d’une réclamation ou d’un appel visant une erreur de l’arbitre dans l’appréciation d’un fait. Il y a ensuite le B6 121 qui parle d’une réclamation ou d’un appel visant une erreur de l’arbitre dans l’application des lois du jeu. Nous sommes clairement dans le cas de figure de l’article B6 121 en ce sens que le VAR ne devait pas intervenir. Il doit le faire lorsqu’il s’agit d’une erreur manifeste. Les règles du VAR se trouvent dans les lois du jeu. Si on ne les respecte pas, on viole, par définition, les lois du jeu tombant ainsi sur cet article B6 121. Il n’y a pas de discussion possible. Le règlement dit que le VAR doit intervenir s’il s’agit d’une erreur manifeste. Or, il a fallu plus de cinq minutes au VAR, et le recours au zoom, pour trancher. Le VAR n’avait donc pas à intervenir. La décision a donc été imposée à l’arbitre ce qui constitue une violation des règles du jeu, c’est évident. Ensuite, il y a le referee department a mal tracé la ligne. Il a reconnu son erreur, confirmant que les règles du VAR ont mal été respectées. C’est un 2e élément qui montre que ce n’est pas une question d’appréciation mais bien de non respect, à deux reprises, des règles du jeu. Nous sommes sans aucun doute dans l’application de l’article B6 121 qui dit que derrière, l’instance compétente, va déterminer si l’erreur a nui gravement au résultat du match. S’il n’est plus possible de modifier le score de la rencontre à l’issue de cette décision, l’instance rétablit le score et ne fait pas rejouer le match."
DEUX OPTIONS
Le matricule 16 voit deux options possibles.
"Soit faire rejouer le match, soit attribuer le score de 2-1 et la victoire au Standard, ce que je vous demande. Le but a été inscrit à dix secondes de la fin des arrêts de jeu. Par la suite, le jeu a encore repris 30 secondes et le Standard estime qu’il n’y avait plus de place pour un retournement de situation. Si vous estimez que c’était encore possible, nous vous demandons donc, à titre subsidiaire ; de faire rejouer le match. La perte de ces deux points cause un dommage qu’il convient de réparer."
CERCLE
"Il est donc impossible de prouver que le score ne pouvait plus être modifié. Si nous suivons le raisonnement de Standard selon lequel il y a une mauvaise application des lois du Jeu - ce que je conteste fortement - la seule conséquence logique est de rejouer le match dans son intégralité."