Il y a quelques années, il y avait beaucoup moins de prêts entre les clubs et quand il y en avait, ceux-ci s'étalaient sur une période relativement courte. Mais depuis peu, beaucoup de joueurs sont prêtés pour des périodes de dix-huit mois. Cela ne plait pas beaucoup à la FIFA, la DH a tenté d'expliquer pourquoi.
C'est devenu trop. Trop aux yeux de la Fifa. A l'instar de Koki Machida, plusieurs joueurs sont venus en Jupiler Pro League cet hiver pour être prêtés pour dix-huit mois.
Ce principe de location à long terme, inexistant il y a quelques années, s'est répandu : Badji et Heymans à Charleroi, Oulare à RWDM, Sadzoute d'OHL à Nîmes et Machida, tout cela rien qu'en janvier. L'intérêt ? L'évaluation d'un joueur dont nous ne sommes pas sûrs qu'il s'adaptera, sur plus de six mois avant de payer une indemnité de transfert définitive.
CONTOURNER LE REGLEMENT
Autre cas : le prêt à un club "partenaire". Parfois pour permettre à un jeune joueur de grandir, parfois pour contourner le règlement, comme ce fut le cas pour les Ostendais Basila et Jung, achetés en juillet à Nantes et Châteauroux avant d'être prêtés directement à Nancy, club interdit de recrutement par la FFF jusqu'en juin 2023.
En réponse à ce phénomène, la Fifa a annoncé il y a quinze jours que les prêts de plus d'un an seraient interdits à partir du 1er juillet.