Les Diables ont fait leur devoir. Ils se sont imposés en Estonie sans briller et sans profiter de l'exclusion d'Artjom Dmitrijev (44e). La faute à un manque d'imagination.
"Avec une exclusion dans les rangs de l’adversaire, on touche à l’éternelle problématique de la supériorité numérique qu’il faut gérer. Si la Belgique a mis longtemps pour doubler la mise c’est parce qu’elle est restée un peu coincée dans un système où les débordements ont été trop peu nombreux", a expliqué Philippe Albert dans
La Meuse.
"Carrasco est vraiment dans le trou pour le moment! En rentrant systématiquement dans le jeu et en allant s’enferrer là où les Estoniens étaient les plus regroupés, il a accumulé les mauvais choix. Au lieu de déborder là où il y avait de la place: le long de la ligne. En plus, il n’a pas aidé par un Vertonghen aussi passif que lui, ça ne l’a vraiment pas fait à gauche. À droite aussi, Alderweireld aurait pu embrayer de temps à autre sur l’excellent travail de Chadli. mais il ne l’a pas fait".