Ces dernières semaines, de nombreuses nouvelles révélations ont été faites dans le cadre de l'opération Mains Propres, notamment en ce qui concerne les paiements illégaux effectués par les agents. En ce qui concerne les matchs truqués, aucun fait nouveau n'est apparu, après le scandale du FC Malines et de Waasland-Beveren et les insinuations de Dejan Veljkovic selon lesquelles Anderlecht aurait influencé l'arbitre Delferière lors de la conquête du titre en 2017.
Au fil des années, Roland Duchâtelet a également dit à qui voulait l'entendre que le titre en 2014 avait été 'volé'. Cette année-là, le Standard menait jusqu'à la moitié des play-offs, mais il a cédé son avance et c'est finalement Anderlecht qui a remporté le titre. Selon le propriétaire des Rouches de l'époque, l'agent Mogi Bayat a joué un rôle louche dans cette affaire, notamment lors du choc entre Anderlecht et Genk.
"Lors de ma première saison au Standard, on a terminé deuxième pour un demi-point, car il y avait des matchs truqués dans les play-offs", a commenté Julien De Sart, qui rejoint aujourd'hui son ancien président dans une conversation avec la RTBF. "Duchâtelet était convaincu que des choses peu recommandables se passaient. Parmi les joueurs, nous nous sommes dit qu'il était fou, mais au final, je pense qu'il avait raison. Il y a certaines choses... Des erreurs d'arbitres et quelques matchs bizarres".
AUCUNE PREUVE
L'enquête menée par le ministère public ne semble pas avoir mis à jour de preuves en faveur de cette théorie. Bien que les noms de Bayat, d'Anderlecht et de Genk apparaissent tous dans le dossier, ils ne sont pas accusés de truquer des matchs, mais seulement de malversations financières. Ainsi, nous ne saurons jamais si les accusations de Duchâtelet et de De Sart sont vraies...