Vincent Kompany a été profondément affecté par le scandale de racisme dans les tribunes lors du match au sommet contre le Club de Bruges, dimanche. L'entraîneur du Sporting d'Anderlecht a refusé de faire une analyse approfondie du match. Dommage, car sur le plan sportif, il a fait du bon travail.
Kompany a décidé d'accorder sa confiance à l'équipe qui a brillé ces dernières semaines. Un bon choix car les Mauves ont bien commencé la rencontre et ont manqué quelques occasions de faire 0-1. Lorsque les choses ont commencé à prendre une mauvaise tournure, Kompany a décidé d'intervenir. Francis Amuzu et Benito Raman sont entrés en jeu à la pause et ont beaucoup apporté. C'est déjà le cinquième match avec Kompany comme entraîneur principal au cours duquel Anderlecht est parvenu à tenir Bruges en échec.
Grâce à ce nul au Jan Breydel, le RSCA reste dans le top 5 du classement. Sur le plan sportif, Kompany est en nette progression. De plus, il est très apprécié au sein du groupe des joueurs, selon une étude de Sport / Footmagazine. L'hebdomadaire s'est entretenu avec quelques joueurs et presque tous déclarent que le jeune entraîneur entretient un contact étroit avec ses joueurs, sans être résolument au-dessus du groupe.
SINCÈRE MAIS DUR
Mais l'ancien Diable Rouge n'a pas peur de dire les choses telles qu'elles sont et est également très sincère. Adrien Trebel sait ce qu'il en est. Lorsque le milieu de terrain a appris l'été dernier qu'il ne ferait plus partie de l'équipe A, Kompany lui a répondu que c'était son choix. Le Français a apprécié cette sincérité. "Trebel a apprécié qu'il vienne lui dire les choses en face. Il aurait pu dire : "Je n'ai rien à voir avec cela, la décision a été prise par untel ou untel". Mais il a pris ses responsabilités et a dit que c'était sa décision", a déclaré une source à Sport / Foot Magazine.