Le rôle des arbitre dans le traitement des dossiers disciplinaires relatifs aux joueurs et entraîneurs sera désormais déterminant.
La Commission des litiges de l’Union Belge de football (URBSFA) et sa chambre d’appel ne pourront prononcer de sanction si l’arbitre concerné n’a pas donné son aval après avoir visionné les images de l’action jugée, a en effet décidé la Pro League.
«Par respect pour ses compétences, la Commission des litiges et sa chambre d’appel devront tenir compte du jugement de l’arbitre exprimé en séance après examen des images», stipule le règlement adopté par la Pro League.
L’esprit de cette règle désormais inscrite avait déjà été respecté dans le récent cas Harbaoui. L’attaquant du Sporting de Charleroi, on s’en souvient, avait écopé d’une suspension de deux matches après avoir été poursuivi par la Commission de review pour un tacle violent sur le joueur de La Gantoise Brecht Dejaegere. Mais en appel l’arbitre Nicolas Laforge, qui avait adressé un simple carton jaune à Hamdi Harbaoui, a maintenu que c’était la bonne décision après avoir visionné les images. Un avis que la cour d’appel avait respecté.
La Pro League confirme par ce texte, le respect de la décision de l’arbitre, après lui avoir soumis les images de la phase qu’il a sanctionnée sur le terrain.
Souvent contestée par les clubs, la Commission de review avait été créée lors de la saison 2014-2015, avec pour objectif de protéger les joueurs contre des agressions flagrantes et volontaires. Elle comprend dix membres, anciens arbitres, joueurs et entraîneurs. Depuis la saison dernière elle visionne également les phases de la Proximus League (1B) et des demi-finales de la Croky Cup.