Pendant toute la saison des consultants ont éreinté le jeu d'Anderlecht. Si cela n'a pas été toujours beau à voir y compris lors des play-offs, ces mêmes analystes se sont montrés plus exigeants envers Anderlecht.
"La comparaison avec les équipes des années 90 est un combat permanent. Le football a tellement changé, avec un turnover dans les effectifs, dont il faut gérer les conséquences humaines et sportives", a expliqué Herman Van Holsbeeck à
La Capitale.
"Certains mettent l’accent sur ce qui est mauvais. Je tiens à rappeler qu’on a le meilleur buteur, le meilleur passeur, la meilleure attaque, la meilleure défense et le meilleur gardien. Je ne suis pas satisfait de la manière dont Anderlecht joue mais le plus important consistait à avoir une équipe prête à faire face aux échéances. Aujourd’hui, les supporters ne nous reprochent plus de manquer de caractère".
En fait, les critiques venaient essentiellement de l'intérieur. Depuis jeudi, j’ai à nouveau bien plus d’amis que je n’en avais en novembre. À ce moment de la saison, il était dur de travailler avec des personnes que l’on pense pouvoir être des alliés et qui n’en sont pas".