Jusqu'à la trêve, Lukasz Teodoczyk avait besoin d'une demi-occasion pour mettre un but. Depuis le début de l'année et sa prolongation de contrat, il est resté en panne sèche pendant 833 minutes. Une éternité pour un goleador.
"Je ne sais pas si c’est un miracle mais en tout cas, il s’agit d’une belle histoire. Teodorczyk a si souvent sauvé Anderlecht, lorsque tout son collectif sombrait en automne", commente Philippe Albert dans
La Capitale. "Puis d’autres, comme Hanni, Dendoncker et Tielemans, ont pris le relais. Que le Polonais offre le titre dans le money-time me semble particulièrement symbolique. Et que dire aux yeux des supporters qui lui vouent une véritable adoration alors qu’on ne le voit pourtant jamais dans les médias".
Charleroi ne sera pas européen. "Il faut en convenir: il manque une profondeur de banc à cette équipe-là et surtout, un buteur capable de planter une quinzaine de goals. Avec Teodorczyk, Vossen, Coulibaly, Dimata et Leye, tous les autres clubs du top 6 en ont un. Sauf Charleroi".