De la friture sur la ligne entre une direction et l'entourage d'un joueur est souvent mauvais signe. Va-t-on vers un clash à La Gantoise ?
Arrivé en janvier 2015 à La Gantoise, Moses Simon avait rapidement impressionné tous les observateurs. Depuis, le virevoltant ailier est quelque peu rentré dans le rang. Ses statistiques de la saison ne sont pas faramineuses : cinq buts et cinq assists.
Pourtant, La Gantoise veut le vendre au prix cher : 20 millions d'euros. "Aux Pays-Bas, ils vendent des joueurs moins bons pour plus cher. Il faut s'en inspirer ici", se justifiait Michel Louwagie.
Tony Harris, l'agent de Simon, fulmine. Il sait qu'il y a très peu de chance qu'un club débourse une telle somme pour son joueur. "C'est purement dissuasif. Il y a plusieurs clubs intéressés par Simon, mais il y a un gouffre entre ce qu'ils proposent et ce que Gand demande. Nous allons tenter de trouver un arrangement, mais restons réalistes. Nous allons déterminer à nouveau la valeur de Moses dans les semaines à venir", a-t-il indiqué dans le
Nieuwsblad.
Harris explique aussi que Simon désire découvrir de nouveaux horizons après deux saisons et demi passées à La Gantoise.
Les chances de le voir porter le maillot des Buffalos la saison prochaine semblent infimes.