Pour les entraîneurs réfractaires à la rotation, leurs collègues qui la pratiquent en force le font parce qu'ils n'ont pas encore trouvé leur onze de base. C'est sans doute excessif mais il est vrai que René Weiler a arrêté de faire tourner son noyau une fois qu'il a entamé les play-offs entrecoupés par le déplacement à Manchester.
Depuis le Suisse a aligné trois fois d'affilée le même onze de départ. Evidemment, ce choix a fait des déçus. Ils sont au nombre de quatre.
La Capitale les a passés en revue.
Alors qu'il a joué 3.454 minutes toutes compétitions confondues, Bram Nuytinck n’a débuté qu’une seule rencontre des play-offs 1. Depuis lors, il a certes joué le match aller contre Manchester, mais c’était alors la dernière fois que Weiler avait opté pour un semblant de rotation.
Trop souvent moyen en championnat, Nicolaes Stanciu a globalement déçu cette saison. Alors qu'il a totalisé 2.494 minutes de jeu, le Roumain en est seulement à 91 en play-offs.
Massimo Bruno n’avait plus passé tout un match sur le banc depuis le 8 décembre. Depuis le début des play-offs il n'a passé que 27 minutes sur la pelouse.
Olivier Deschacht avait réintégré le groupe en début d’année. Depuis le double affrontement contre le Zenit Saint-Pétersbourg, il n'a fait que quelques brèves apparitions.