A la surprise générale, Charleroi est allé battre Anderlecht dans son stade ce jeudi (0-1), relançant du même coup le suspense de ces play-offs 1. Une polémique entoure toutefois cette rencontre.
Après le match, si les Mauves reconnaissaient qu'ils avaient été moins fringants que d'habitude, Leander Dendoncker et René Weiler tenaient à signaler qu'ils auraient dû hériter d'au moins un penalty en seconde période.
A un quart d'heure du terme, Nicolas Penneteau a raté sa sortie, prenant la tête de Teodorczyk au lieu du ballon. A l'interview, le gardien carolo a affirmé qu'il n'y avait pas lieu de siffler penalty. "Oui, je loupe ma sortie et je rentre dans Teodorczyk. Mais le Polonais ne pouvait plus jouer le ballon à ce moment-là, donc il ne fallait pas siffler", assurait-il au micro de
VOO Sport.
La justification du portier zébré est-elle exacte ? Nous sommes allés voir dans le règlement.
La loi 14 de l'International Football Association Board, relative au penalty, stipule "qu'un coup de pied de réparation (penalty) est accordé contre l’équipe qui commet, dans sa propre surface de réparation et alors que le ballon est en jeu, l’une des dix fautes pour lesquelles un coup franc direct doit être accordé".
Parmi ces dix fautes, on retrouve des "sauts sur un adversaire", des "charges sur un adversaire", ou encore des "bousculades". Le geste de Penneteau en relève directement.
Lorsque le gardien de Charleroi a raté sa sortie, le ballon a atterri dans les pieds de Chipciu, qui a tiré au goal. Le ballon était donc toujours en jeu. Que le joueur sur lequel la faute a été commise ne puisse plus jouer le ballon n'était donc pas un critère qui devait empêcher M. Boucaut de signaler un penalty.