Un but annulé, un goal encaissé à la suite d'un corner imaginaire, Simon Mignolet homme du match (sans doute parce qu'Eduard Sobol n'a joué qu'une mi-temps): l'entraîneur du Club Bruges Philippe Clement a bien compris que l'Union ne méritait pas de perdre le match 0-1, dimanche après-midi au Parc Duden.
On l'a d'ailleurs vu longuement consoler son ami Felice Mazzu après la rencontre.
"Cela devait logiquement se terminer par un match nul", a-t-il très sportivement admis. "Chaque équipe a eu sa mi-temps, mais on aurait pu être dans une situation très scabreuse au repos. L'Union était impressionnante, alors que notre prestation était dans le même temps très insuffisante. Cela ne s'est heureusement pas concrétisé au marquoir, mais on peut être content de repartir d'ici avec les trois points. A nous d'en tirer les leçons pour que ce scénario ne se reproduise pas, vu qu'on pourrait le payer très cher la prochaine fois..."
"C'est l'apprentissage du haut niveau", a de son côté estimé Mazzu. "En D1B le match aurait sûrement été plié à la mi-temps, mais là on a pêché à la finition. On ne va pas pour autant rougir de honte après cette première défaite à domicile depuis le 11 janvier... 2020 (2-3 contre Oud-Heverlee Louvain), ni encore moins blâmer ceux grâce à qui on évolue à présent dans cette série. C'était quand même Bruges, en face, et il a plus ou moins repris les choses en mains en deuxième mi-temps, même si on est resté dangereux jusqu'au bout. On doit au contraire être très fier, et se dire que ce genre de match se joue sur un détail. Un corner qui n'en est pas un, par exemple. On savait qu'on n'allait plus gagner tous les matches comme la saison dernière, mais cela n'empêche pas la frustration, voire l'étonnement. On doit maintenant surtout ne pas se laisser abattre, et bien gérer ce revers. Mes joueurs sont tous imprégnés d'une culture de victoire, mais connaîtront parfois la défaite en Jupiler Pro League. Le moins souvent possible, mais c'est inévitable...", conclut Mazzu.