Cela aurait dû être un banal contrôle d'alcoolémie, comme il y en a tous les week-ends sur nos routes. Mais en raisonde la profession d'une des personnes en infraction, du fait qu'il ait été pris entre deux matches de l'équipe nationale et, surtout, d'une fuite vers la presse, c'est presque devenu une affaire d'état.
Radja Nainggolan (28) a fait appel à l'avocat pénaliste anversoi Walter Damen. "Et je peux vous dire, après avoir lu le procès-verbal, qu'il n'est nullement question d'un taux d'alcoolémie de 2 pour mille", affirme celui-ci dans Het Laatste Nieuws.
"Radja m'a dit qu'il avait passé une bonne soirée avec ses amis, comme beaucoup de jouurs le font après un match. Ils ont un peu bu mais ce n'est pas un péché mortel. Cela explique seulement qu'il ait subi un alcootest positif. Mais il n'est pas question d'état d'ivresse ou de 2 pour mille. Radja a déjà récupéré son permis de conduire et personne n'a constaté qu'il conduisait, même pas la police. La voiture était à l'arrêt sur la bande d'arrêt d'urgence, les quatre portes ouvertes. Radja n'a mis la vie de personne en danger, que ce soit clair."
Selon Damen, Nainggolan s'expliquera devant la fédération s'il le faut. "J'espère que celle-ci ne tirera pas de conclusion hâtive et attendra le résultats de l'enquête, comme on le ferait pour chaque citoyen. Jusqu'ici, Radja n'a pas été convoqué par l'Union belge."
Enquête ou pas, il n'en demeure pas moins que l'heure à laquelle Nainggolan a été contrôlé était indue pour un footballeur professionnel.