Alors que Chelsea caracole en tête de la Premier League, Arsenal, son grand rival de la capitale, n'est que 6ème et n'a jamais semblé aussi proche de ne pas se qualifier en Ligue des champions pour la première fois en 19 ans.
"Il n'y a qu'une seule équipe à Londres", a assuré l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger, en réponse vendredi à une question sur l'ailier chilien Alexis Sanchez courtisé par son grand rival Chelsea et alors que ses Gunners sont en chute libre.
Durant la trêve internationale, l'ex-Barcelonais, qui aurait eu plus tôt un échange houleux avec le technicien français alors qu'il n'a toujours pas prolongé un contrat qui expire en 2018, aurait fait part de son spleen et déclaré à la presse chilienne qu'il souhaitait évoluer dans un club ayant "une mentalité de gagnant".
Immanquablement, la presse britannique a demandé à Wenger, actuellement sous le feu des critiques en raison des mauvais résultats de l'équipe, comment il interprétait ces propos. "De façon très positive, a-t-il assuré. Comme il n'y a qu'une seule équipe à Londres, il est heureux".
"Je ne vois pas ce qu'il y a de négatif (dans les déclarations de Sanchez, ndlr). Il dit qu'il veut gagner le championnat. C'est ce que tout le monde veut aussi ici et je comprends ça complètement. C'est vrai qu'il n'a pas encore prolongé mais j'espère qu'il restera", a-t-il poursuivi.
Wenger, âgé de 67 ans et arrivé à Londres en 1996, s'est ensuite vu rappeler perfidement les exemples de Robin van Persie, Samir Nasri ou Cesc Fabregas, toutes des stars que le club avait en leur temps été forcé de laisser partir.
"C'est vrai qu'il est arrivé dans le passé que nous soyons en situation économique de vendre nos meilleurs joueurs. Ce n'est plus le cas", a-t-il assuré, en se voulant confiant.