Adrien Trebel a surpris tout le monde cet hiver en quittant le Standard pour rejoindre le Sporting d'Anderlecht. Pourtant, à écouter certains, cette décision n'a rien d'anormale.
Lors d'un entretien accordé à
La Meuse, Matthieu Dossevi et Guy Hellers sont revenus sur ce transfert qui a fait couler beaucoup d'encre.
"Trebel est clairement parti pour le pognon", lâche Guy Hellers. "Si le Standard voulait le conserver, il devait essayer de trouver un accord avec lui. Si tu le laisses filer, tu ouvres la porte à beaucoup de choses…"
Une opinion que partage Matthieu Dossevi. "On a l’impression que son départ a surpris tout le monde. Mais cela fait six mois que Trebel voulait partir. C’était le capitaine, le leader technique sur le terrain, celui qui ne gueulait pas forcément mais était respecté. Lorsqu’Adrien est parti, on a eu l’impression de se retrouver dans l’urgence. Il est dommage que depuis l’été dernier, on n’ait pas trouvé son remplaçant. Lorsqu’il est parti, on a eu l’impression de se retrouver dans l’urgence. Après cela, Marin est arrivé pour, à 19 ans, jouer le match à Anderlecht alors qu’il était encore en Roumanie une semaine plus tôt. C’est compliqué de demander à un joueur de s’imprégner de son nouveau club et de se concentrer sur un tel match s’il a encore en tête son déménagement, les démarches à entreprendre pour faire venir son épouse,… Tout cela n’a pas été fait de manière méthodique. C’est bien d’attirer des jeunes comme Marin, mais on ne doit pas leur donner tout de suite la responsabilité de remplacer un titulaire"