Genk et le Standard ont l'avantage de pouvoir compter sur un grand baraqué (sans médisance) en pointe. Paul Onuachu n'a pas marqué 29 buts en championnat uniquement par chance et Joao Klauss a permis au Standard de revenir dans le parcours. Cédric Roussel, qui a évolué à ce poste dans les deux clubs, porte une attention particulière sur les deux attaquants.
"Ces deux joueurs sont grands, costauds et ne rechignent pas à la tâche pour soulager leurs équipiers et pas seulement marquer des buts", a avancé Roussel à La Meuse. "Si ces deux joueurs excellent chacun dans leur registre, c’est aussi en raison du schéma tactique mis en place par leur coach. Klauss perd sans doute parfois un peu trop d’énergie à chasser le ballon très bas pour soulager son milieu et manque donc de lucidité ou simplement de présence dans le rectangle."
"Mais si le Standard a bien redressé la tête avec l’arrivée de Mbaye Leye, c’est aussi parce qu’il s’est imposé rapidement et naturellement comme le point d’appui manquant en zone offensive. Sa complémentarité avec Jackson Muleka fait des étincelles et il a trouvé récemment, en Hugo Siquet, un centreur d’exception qui peut faire augmenter ses statistiques de buteur."
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