Cette saison, sous la houlette de René Weiler, Bram Nuytinck semble revivre. Souvent décrié par les supporters, il est devenu un des tauliers défensifs du clubs.
Pourtant, il partait de très loin. Sous les ordres de Besnik Hasi, le Néerlandais semblait amorphe, nonchalant et à côté de ses pompes: "Je ne voulais pas courir le risque de perdre ma place. C'est pour ça que j'ai livré quelques moins bons matches et que j'ai été critiqué. J'aurais pu me lamenter sur mon sort et raconter aux journaux ce qui s'était passé mais j'ai préféré continuer à travailler. En me taisant. Maintenant, les gens trouvent à nouveau que je fais une superbe saison. Finalement, je suis content car ces critiques m'ont endurci."
De retour à son meilleur niveau - notamment grâce à l'apport de René Weiler - Nuytinck en profite pour clasher Besnik Hasi. Il ne mâche d'ailleurs pas ses mots, cela n'a jamais fonctionné entre eux: "Si l'ancien entraîneur était resté, je ne sais pas si j'aurais encore joué ici. Besnik Hasi et moi, ça ne passait pas. Il a ses méthodes, sa vision mais elles ne correspondent pas aux miennes."
Voilà qui a le mérite d'être clair. Si Hasi était resté, Nuytinck serait parti.