Anthony Rallegri, l’un des trois joueurs des U21 du RFC Seraing déclarés positifs à la place d’éléments du noyau A, a été entendu pendant plus de trois heures par le procureur de la fédération, ce lundi dans le cadre du Covidgate.
"Il désirait rétablir la vérité suite aux justifications abracadabrantesques du club", précise son avocat Me Renaud Duchêne dans La Dernière Heure - Les Sports (https://bit.ly/325YLWF).
"Le RFC Seraing tente de faire passer une faute grave constitutive de plusieurs infractions pénales et réglementaires pour une simple négligence en faisant porter le chapeau à une seule personne (le team manager Peter Kerremans) qui aurait agi de manière isolée. Ce n’est pas notre version des faits", poursuit l’avocat.
Rallegri, qui réclame 75.000 euros à Seraing comme réparation de préjudice d’image pour usurpation d’identité, faux et usage de faux, craint que cette histoire ne nuise à sa jeune carrière.
"Il a 20 ans, il n’a rien demandé, mais il va être forcé de s’en aller en raison de faits extrêmement graves commis par son club alors qu’il avait été titulaire toute la saison en U21."
Outre ces dommages et intérêts, le club de Seraing, sportivement assuré de la place de barragiste en D1B, pourrait aussi être condamné sportivement par la fédération si l’enquête démontre l’intention de falsifier les trois tests, avec une peine pouvant aller jusqu’à la rétrogradation administrative ou même la radiation, conclut le journaliste de la DH Christophe Franken.
A noter que l'un des deux autres U21 convoqués lundi, Verlain Matondo, est arrivé à son audition en compagnie de… Peter Kerremans, pourtant pas invité, qui continuerait à travailler pour Seraing malgré son C4.