Roberto Martinez a donc dévoilé sa sélection pour le match de qualification face à la Grèce (25 mars) et la rencontre amicale en Russie (28 mars). Une sélection qui démontre surtout que le sélectionneur cherche avant tout à ne pas faire de choix trop douloureux.
On attendait surtout de savoir s'il reprendrait Witsel et/ou Nainggolan: il a repris les deux.
Par rapport à la dernière sélection, cinq joueurs sautent, dont quatre de façon assez attenduee (Cavanda, Defour, Kabasele et Thorgan Hazard). La cinquième absence est celle de Vincent Kompany, qui n'est pas prêt.
Quand on dit que Martinez a surtout veillé à ne pas faire des choix, c'est surtout parce qu'il a repris beaucoup trop de joueurs dans certaines lignes. A commencer par le poste de gardien, où ils sont quatre, Casteels venant s'ajouter à la liste.
En défense, les rentrées d'Alderweireld et Boyata après blessures sont logiques. "J'ai vu Boyata dans le derby de Glasgow: il est titulaire dans une équipe qui domine le championnat d'Ecosse", dit Martinez. Par contre, Vermaelen est rétabli mais il ne joue pas à Rome.
Dans l'entrejeu aussi, le retour de Fellaini est évident.
Par contre, devant, il y a pléthore et Martinez, en plus de ceux qui étaient déjà là la dernière fois, a encore ajouté Nacer Chadli, qui revient en forme. Ce qui nous fait huit attaquants, dont Batshuayi, qui ne joue jamais dans son club. "Nous devons le soutenir. Il est en forme et peut devenir un joueur important."
On peut comprendre que la route est encore longue et que Martinez veuille garder tout le monde en éveil. Mais avons-nous vraiment besoin d'une sélection aussi large?