Avec des chiffres dans le rouge, Anderlecht ne eut se permettre de petites fantaisies. Avec une montagne de dettes (100 millions), une perte annuelle de 36 millions et une saison sans spectateurs avec une baisse de rentrées estimée à 22 millions, le nouveau CEO mauve, Jos Donvil, se trouve face à un fameux défi. A politique va être inspirée par celle menée par Roland Duchâtelet en son temps au Standard.
"Je rejoins un ancien dirigeant qui disait: un club, c’est 90 minutes d’émotions et tout le reste c’est du domaine de l’entreprise. Après le match, retour au business! Qu’on le veuille ou non, le foot moderne, c’est du business. Je sais qu’Anderlecht a obtenu des résultats autrement par le passé mais, aujourd’hui, ce n’est plus possible", a assuré Donvil à La Meuse.
"Nous traînons un sac à dos du passé extrêmement pesant, qui ne nous permet pas de courir aussi vite que les autres. Même si j’aurais sans doute fait autrement que lui, Duchâtelet m’a beaucoup appris lorsque je l’ai côtoyé au Standard. Il a géré le club tel un businessman. Bart Verhaeghe fait la même chose à Bruges, avec le succès que l’on sait."
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