A Molenbeek, où il a effectué l'essentiel de sa carrière, il est tout simplement une légende. Mais personne à l'Union Saint-Gilloise n'a oublié son très fructueux passage de quatre saisons, de 2013 à 2017, même si la professionnalisation de plus en plus prononcée du club l'a finalement obligé à s'en retourner avec regret au RWDM, deux divisions plus bas.
Aujourd'hui âgé de 36 ans, Vincent Vandiepenbeeck s'apprête à quitter Ciney pour rejoindre Perwez, en deuxième provinciale, alors que "ses" deux clubs évoluent en D1B.
On est d'ailleurs à une semaine du grand derby qui en cas de victoire, et même si ce ne sera peut-être pas mathématique - si Seraing bat Westerlo dimanche - l'Union pourra fêter son retour parmi l'élite, 48 ans après en avoir été éjectée.
"J'ai de très beaux souvenirs de chaque côté", déclare Vandiepenbeeck dans La Dernière Heure - Les Sports de ce samedi. "Je leur souhaite donc à tous deux d’aller le plus haut possible, de retrouver une division qu’ils attendent depuis très longtemps. Je suis d’ailleurs très content de voir que l’Union est proche de la D1A."
"Le RWDM et l'Union sont mes deux clubs favoris, dans le sens où j’ai joué près de 20 ans au RWDM et que j’ai passé quatre ans à l’Union, désormais coachée par un entraîneur (Felice Mazzu, ndlr), que je connais très bien pour l’avoir eu au White Star", ajoute l'ancien défenseur central.
A propos, Vincent, tu n'avais pas dit que tu arrêtais en fin de saison ?