"Ce n’est pas étonnant de voir cet Anderlecht-là plus à l’aise lorsqu’il abandonne le ballon à l’adversaire", a coupé court Hugo Broos dans La Meuse. "Le noyau actuel du Sporting est taillé pour la contre-attaque et non pas pour le jeu dominant qu’il veut à tout prix produire depuis deux ans. Ce fameux football dominant n’est d’ailleurs pratiquement pas possible à réaliser avec d’aussi jeunes joueurs."
"Quand il peut miser sur le contre, Anderlecht laisse éclater toutes ses qualités, en misant notamment sur sa vitesse. C’est pour cette raison que sa tactique a aussi bien fonctionné à Sclessin, comme elle avait déjà fait mouche notamment contre l’Antwerp dans le même genre de match. Quand on lui offre de l’espace, Anderlecht est redoutable. Mais face à des blocs bas, toutes ses faiblesses refont surface."