Cela fait tellement d'années que les fans de football l'attendent qu'ils n'y croient plus. Pourtant, les choses semblent s'accélérer surtout depuis les départs de Sepp Blatter et Michel Platini, qui y était farouchement opposé. Voici un temps, PierLuigi Collina, le patron des arbitres, l'a trouvait aussi inutile. Il aurait donc changé d'avis.
L'assistance vidéo, déjà en phase de test et dont la FIFA souhaite l'adoption généralisée pour le Mondial 2018, figure au menu vendredi à Londres de l'assemblée générale de l'International Board, l'organisme garant des règles du football.
Cette assemblée générale a lieu un an après une refonte globale des lois du jeu. Du hors-jeu à l'équipement des joueurs, le Board avait balayé de nombreux sujets pour préciser et rendre plus lisibles les règles. En mars 2016, l'organisme avait autorisé des tests en conditions réelles pendant deux ans, premier pas vers un changement majeur dans l'histoire du football. L'Allemagne, les États-Unis, la France et les Pays-Bas testent déjà ce dispositif. L'assistance vidéo a également été utilisée lors du Mondial des Clubs en décembre.
Le Board va également faire le point sur un quatrième remplacement en cas de prolongation.