En mars, la Belgique va jouer une match de qualification pour le Mondial contre la Grèce, son plus ardu adversaire. Pour beaucoup d'observateurs, il semble inconcevable que Radja Nainggolan ne soit pas sélectionné. Roberto Martinez revient sur le battage effectué lors des sélections précédentes.
"Les gens cherchent toujours la petite bête. En septembre, Radja a joué une mi-temps contre l'Espagne et une poignée de minutes contre Chypre. Un mois plus tard, pour les matches de qualifications contre la Bosnie-Herzégovine et Gibraltar, Radja n'était pas opérationnel et je ne l'ai pas choisi. Lors de ces deux rencontres, nous avons marqué dix buts et nous n'en avons pas pris. Du coup, vous continuez avec les mêmes joueurs, c'est normal", s'est défendu Martinez dans
Humo.
"Mais la porte reste ouverte à tout le monde, y compris pour Radja. J'ai toujours dit que je fonde mes décisions sur ce que je vois. Je dois être impressionné par un joueur pour que je le sélectionne. Les noms du passé ne jouent aucun rôle. Et, en novembre lors des matches contre les Pays-Bas et l'Estonie, Radja n'était pas disponible".