On ne s'embrasse pas parce qu'on ne peut pas mais on oublie tout: Paul Onuachu et Théo Bongonda ont enterré la hâche de guerre. Mercredi, contre Eupen, ils s'étaient disputés parce qu'ils voulaient tous deux tirer le penalty.
Johna Van den Brom, qui avait publiquement condamné leur attitude, est un homme heureux. "Jeudi, je les ai pris à part"', dit-il dans Het Laatste Nieuws. "Le groupe leur a parlé aussi. Nous disputons une saison exceptionnelle et nous ne vuolons pas de ça. Nous avons besoin de tout le monde."
"Ce sont deux gagneurs mais Onuachu est un cas à part. A l'entraînement aussi. S'il perd, il s'énerve rapidement. Pour un entraîneur, c'est toujours bon. C'est aussi un attaquant qui a un profil particulier.En dehors du terrain, c'est un brave type mais dès que le coup d'envoi retentit, c'est un autre homme et il se donne à fond. Il peut encore progresser, il doit encore mieux garder le ballon. Si j'étais l'entraîneur de l'équipe adverse, je le mettrais sous pression. Mais Théo est très important aussi, tout comme Ito."