Thibaut Courtois n'a que 28 ans et déjà un des plus beaux palmarès du football belge: 5 titres nationaux, 1 Europa League, 7 coupes, une troisième place au Mondial... Pourtant, il lui arrive encore souvent d'être critiqué.
"Je suis vacciné", dit-il dans Thuismatch, le podcast de Sporza. "Il est vrai que, l'an dernier, j'ai eu une période difficile mais les critiques n'étaient pas toujours justifiées."
"On m'en parle mais je ne lis pas tout. Mon attaché de presse filtre mais je sais d'où vient le vent. Les jeunes joueurs attachent trop d'importance à ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Ca leur fait encore plus de tort, ça le rend fous, même s'il y a un fond de vérité."
"Je parviens à faire mon auto-critique mais je me dis toujours que si je m'entraîne bien, ça portera ses fruits en match. J'écoute ce que me disent l'entraîneur, l'entraîneur des gardiens et mes équipiers. Tant que j'ai leur confiance, pas de problème. Et j'ai toujours eu la confiance de Zidane."
Un Zidane dont on disait pourtant au début qu'il n'était pas fan de Courtois. "Il m'a expliqué que comme nous n'avions plus rien à gagner, il allait alterner entre Navas et moi. Il aime faire tourner mais ça n'a pas affecté notre relation. Il est vrai qu'au début, celle-ci était plus distante mais c'était dû au fait que je le connaissais moins que les autres joueurs. Et je l'admirais."
"Il s'en est aperçu et, en 2019, nous avons eu une bonne discussion. Depuis, nous nous entendons très bien. Parfois, après l'entraînement, il reste pour me balancer de longs ballons. Il fait ça mieux que personne. Parfois, il me demande juste comment je me sens. Aucun entraîneur n'a jamais fait ça. C'est quelqu'un de très calme, un bon motivateur mais quelqu'un qui dit ce qu'il pense sans détour."