Ce n'est plus 8,1 millions de perte, comme lors de la saison 20189-2019, mais 15,8 millions d'euros, un record, qui ont été perdus par l'Antwerp en 2019-2020. 33,3 millions sont pourtant rentrés, mais 49,1 millions sont sortis, notamment à cause d'une augmentation de 25% des salaires, et des primes de victoire en Coupe.
Mais la raison principale est que le club du président Paul Gheysens est toujours en mode investissement, selon Het Nieuwsblad (https://bit.ly/3rufFcU).
Sinon malgré la suppression des play-offs et l'absence de public en finale de la Coupe, le chiffre d'affaires du club, qui a augmenté de près de 4 millions, est l'un des plus élevés de Belgique.
La perte de 14,8 millions aurait pu être moindre si le Great Old avait effectué un ou deux gros transferts sortants.
Ce qui avec la seule vente de Geoffry Hairemans à Malines pour environ 400.000 euros, n'a pas été le cas.
Mais à l'avenir des joueurs comme Gabriel Buta, Martin Hongla, ou qui sait Lamkel Zé, rapporteront peut-être de l'argent, tandis que Luciano D’Onofrio a fait venir de jeunes joueurs (Jean Butez, Koji Miyoshi, Pieter Gerkens), qui vaudront également un jour de belles plus values au club.
Cela étant dit l'Antwerp n'a pas de dettes, a de bonnes rentrées d'argent malgré les circonstances, et l'investisseur principal, Paul Gheyssens, est toujours prêt à procéder au besoin à une augmentation de capital, comme la saison dernière (de 10,6 millions, en deux fois).
La politique de Gheyssens, ex-candidat repreneur d'Anderlecht, consiste en effet à hisser l'Antwerp, actuellement septième de la Jupiler Pro League, aussi vite que possible au sommet du football belge.
Il doit donc injecter beaucoup d'argent, et compenser ces pertes par des augmentations de capital.
"Le président est engagé sur le long terme", rassure à ce propos le directeur commercial et porte-parole Dimitri Huygen dans Het Nieuwsblad. "Tout le monde le sait désormais. Il continuera à faire les investissements nécessaires..."