On vous l'annonçait un peu plus tôt dans la journée: Anderlecht
recherche un e-gamer professionnel et ça pourrait être vous. Mais pourquoi le club bruxellois est-il le premier club belge à se lancer dans l'aventure et sera-t-il sans doute suivi par d'autres?
A l'étranger, plusieurs clubs ont déjà des e-gamers. C'est le cas de Wolfsburg, Schalke 04, Valence, le Sporting Lisbonne, West Ham United, Manchester City....
Aux Pays-Bas, il existe même un championnat avec les 18 clubs d'Eredivisie, dont les matches son retransmis en streaming. Il existe même un talkshow genre La Tribune, où on discute de phases et de tactique. Et ça marche puisque ça a déjà fait plus d'un million de vues sur YouTube.
En s'intéressant aux jeux vidéos, les clubs tentent de "rattraper" un public jeune qui leur échappe parce qu'il ne se contente pas d'être spectateur: il veut être acteur. Et comme le souligne De Tijd, l'investissement n'est pas énorme. De plus, il y a de l'argent à gagner pour les meilleurs. Comme en Ligue des Champions.
L'an dernier, le prize-money des championnats du monde était de 15 millions d'euros et le vainqueur, qui représentait le PSG, a empoché 8 millions d'euros.