Le transfert d'Adrien Trebel à Anderlecht a fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs observateurs du football belge estiment que la direction liégeoise a manqué de poigne dans ce dossier.
Bruno Venanzi a décidé de sortir du bois concernant le cas Trebel. Pour lui, le Standard a réalisé une opération via ce transfert.
"Chacun a le droit de penser ce qu’il veut d’une absence ou non de fermeté mais, en tant que président, j’ai pesé le pour et le contre. Et nous étions tous d’accord de perdre un joueur qui allait renforcer un concurrent. Mais avec la rentrée d’argent, on a pu investir dans d’autres joueurs comme Marin qu’on suivait depuis longtemps. Cela a juste accéléré les choses", explique le président du Standard dans
La Meuse.
"Cela dit, d’autres ont essayé un bras de fer mais ils sont toujours là. Ce n’est pas une règle absolue. Trebel était juste un cas particulier car finalement, nous ne voulions pas le garder", précise-t-il.
Venanzi explique que les Rouches ont toutefois essayé de remotiver le Français en lui infligeant diverses sanctions. "Gand était intéressé par un joueur qui a très mal pris de se voir retirer le brassard. On espérait que cela allait réveiller son amour-propre mais cela n’a pas été le cas. Suite à son absence au stage, on a réfléchi à la situation en sachant qu’à Nantes il avait choisi de rester 6 mois dans le noyau C. En connaissant son caractère, il n’y avait pas de raison qu’il ne le fasse pas au Standard. On l’a envoyé dans le noyau B pendant que les autres étaient au stage puis nous avons eu l’opportunité de le vendre à Gand, puis à Anderlecht, pour un prix que nous avons estimé correct", estime le boss liégeois.
Venanzi conclut sur une remarque plutôt acide : "Oui on s’est séparé d’un titulaire de la première partie de saison mais qui ne l’aurait plus été dans la deuxième".