Hamdi Harbaoui est arrivé l'été dernier à Anderlecht. Mais le mariage entre l'attaquant et le club bruxellois n'a pas tenu. En janvier, le Tunisien est directement parti à Charleroi où il a retrouvé le chemin du but.
Pour le joueur, la raison se son échec porte un nom: René Weiler. "J'ai toujours eu l'impression que je ne bénéficiais pas de la confiance du coach. Il ne voulait pas changer son équipe. J'étais de plus en plus étonné de voir le peu le jeu que je recevais. Il y a des entraîneurs avec des boules, avec du caractère, et d'autres qui n'en ont pas. C'est simple. Et dans mon cas, Weiler n'avait pas de balles", a jugé l'attaquant dans
Sports/FootMagazine.
"Je n'ai pas apprécié sa méthode, parce que j'ai toujours été correct avec tout le monde. Je n'ai rien dit, comme il l'a fait dans la presse. Il est ainsi et je suis différent... Mais j'ai respecté son choix. Je me suis toujours entraîné et j'ai aidé l'équipe réserve à gagner. Jusqu'au dernier jour, je suis resté professionnel. Tout le monde peut vous le confirmer à Anderlecht. Je ne suis même pas rancunier".