La Jupiler Pro League à dix-huit clubs, ce ne sera pas jusqu'en 2022, mais peut-être, voire sans doute, jusqu'en 2023, afin de ne pas devoir reléguer trois clubs déjà durement frappés par la crise du covid-19, selon des informations recoltées par Het Nieuwsblad (https://bit.ly/39UbwZx).
C'est en tout cas d'après le journal flamand, ce qui va être voté lundi prochain lors d'une réunion de la Pro League, dont les membres soutiendraient cette proposition à une quasi-unanimité.
Ils sont en revanche très divisés sur la question de l'éventuelle intégration d'équipes espoirs supplémentaires en D1B, que les grands clubs présentent comme une compensation au maintien de 18 clubs en D1A jusqu'en 2023.
Les clubs de la série y sont en effet opposés, mais ceux du K11, qui ont d'ailleurs prévu de se réunir séparément pour en débattre entre eux, également.
Ils estiment que permettre aux grands clubs d'aligner une équipe espoirs en Proximus League ou au plus haut niveau amateur, constituerait un acte de concurrence déloyale en matière de recrutement de jeunes joueurs.
Entre-temps le CEO de la Pro League Pierre François tente déjà de convaincre les clubs amateurs d'accepter le principe de cette future cohabitation, en leur faisant miroiter un assouplissement des conditions d'octroi de la licence pour la D1B.
Enfin en marge de la récente réunion du conseil d'administration de la Pro League, le CEO de la fédération (RBFA) Peter Bossaert, a exposé son projet de faire délivrer les licences par la fédé, et non plus par la Pro League.
Cette dernière se montre réservée à ce sujet, notamment parce que la commission des licences doit être indépendante, alors que l'homme fort de la fédération, Mehdi Bayat, est aussi celui du Sporting de Charleroi.
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