Quinze matchs, huit matchs nuls ! On dirait qu'Anderlecht vise le record du monde des draws. Il a déjà égalé le sien, en tout cas, révèle dans La Dernière Heure - Les Sports Yves Taildeman, qui a épluché les archives du club.
Un record établi en 1950, trois ans après la naissance au Congo, encore belge, à l'époque, du... père de Vincent Kompany, le bourgmestre actuel de Ganshoren, Pierre Kompany.
Malgré son gardien international Henri Meert, et son "canonnier" Jef Mermans, Anderlecht avait en effet partagé les points au Beerschot (2-2), contre le Standard (2-2), à Charleroi (0-0), au Daring (2-2), contre le Racing Malines (1-1), à La Gantoise (0-0), à Beringen (1-1) et au Standard (0-0).
Et Berchem en avait autant que le Sporting, 38, au décompte final, mais avec quatre défaites en plus (9-5), ce qui en ce temps là était déterminant.
Aujourd'hui personne, après ce 3 sur 12 (1-1 à La Gantoise, 2-1 au Beerschot, 0-0 contre le Standard et 2-2 à Zulte Waregem) n’ose encore parler de titre à Anderlecht, pour le moment du moins.
Les mauves ont en effet un urgent besoin de victoires en série, et donc d'apprendre - c'est le rôle de l'entraîneur ! - à conserver un résultat jusqu'au coup de sifflet final, lorsqu'ils mènent au marquoir.