Jonathan Legear est une énigme. Pétri de talent, le Liégeois était un candidat Diable Rouge lors de sa période anderlechtoise. Depuis, sa carrière n'a fait que régresser, du moins sportivement.
Depuis l'été dernier, Legear eu 24 minutes de jeu en Supercoupe contre Bruges, 27 minutes contre Westerlo en championnat et 45 contre Zulte Waregem. Il aura encore 10 minutes de jeu sur le terrain de l'Ajax en Europa League, le 29 septembre. Depuis lors, l'ancien mauve est porté disparu des terrains.
Contrairement aux idées reçues, Legear serait en pleine possession de ses moyens et aurait un comportement exemplaire à l'entraînement. Selon
Sport/Foot Magazine, il se donne à fond, et conseille les jeunes. Le club liégeois ne veut rien dire à son sujet, sous prétexte que les Liégeois devront alors aussi s'exprimer de Dino Arslanagic, Mohamed Yattara, Birama Touré, Samy et Ryan Mmaee, etc.
Toujours selon
Sport/Foot Magazine, Legear ne serait pas demandeur de quitter Sclessin. Après s'être enterré aux quatre coins de l'Europe, le joueur a, à Liège, tous ses proches autour de lui. Ce facteur est devenu aussi important que du temps de jeu. " Il savoure tous les jours son bonheur d'être à la maison. Il a connu le pire : la Russie, Blackpool, les crashes en voiture qui ont été hyper médiatisés, les moqueries sur son défaut de prononciation, les accusations dans l'affaire d'un joueur du Standard qui aurait payé son entraîneur pour être sur le terrain. Aujourd'hui, c'est de l'histoire ancienne et il sait se convaincre que son temps de jeu minimum n'est pas trop grave par rapport à toutes ces péripéties. Il a restabilisé sa vie, c'est ça qu'il voit avant tout.", explique Olivier Guilbaud.