Ce mercredi soir aura lieu à Lint la 63e édition du gala du Soulier d'Or. Une récompense qui devrait sauf surprise revenir soit à un Brugeois soit à un Anderlechtois.
Mais l'histoire a déjà prouvé que le favori n'était pas toujours titré, comme en 1995, où Paul Okon a soulevé le trophée. "Je n'espérais rien avant la cérémonie, j'étais persuadé que le Soulier d'Or serait pour un joueur flamand, ou pour un joueur d'un club flamand. Mais après ces premiers résultats, je me suis dit qu'il était pour moi" explique Gilbert Bodart à
Sport/Foot Magazine.
Et l'ancien portier d'expliquer la raison pour laquelle il ne l'a pas emporté. "Tu sais que c'est un match qui m'a fait rater la victoire? C'était contre le Danemark. Gunther Schepens m'enlève le ballon des mains, Michael Laudrup marque. On perd, ça nous fait rater la qualification pour l'Euro. Ce but, on me l'a fait payer au Soulier d'Or."
Et
Gil de conclure: "J'avais cassé la baraque pendant une année complète, on n'a pas voulu me donner la récompense, j'en tire les conclusions que je veux. Et rien n'aurait changé dans la suite de ma carrière si j'avais gagné. Il ne faut pas surestimer l'importance du Soulier d'Or."