Anderlecht a battu l'Antwerp mais ce sont les joueurs d'Ivan Leko qui ont monopolisé le ballon: 70 % de possession de balle pour l'adversaire au Parc Astrid, c'est plutôt rare. D'autant que Kompany ne cesse de répéter qu'il veut jouer au football.
"Notre intention n'a jamais été de laisser le ballon à l'adversaire", dit-il. "Mais quand celui-ci joue homme contre homme, il est pratiquement impossible de faire circuler le ballon, il faut chercher autre chose. Il ne s'agit plus de trouver l'homme libre mais de trouer des espaces et, en deuxième mi-temps surtout, je me suis dit que c'est en récupération de ballon que nous pouvions être dangereux."
Le coach anderlechtois ne cachait pas sa joie. "La différence entre le métier de joueur et celui d'entraîneur, c'est qu'un coach y met tout son coeur et toute son âme. Il prépare le match toute la semaine mais il dépend des joueurs et de la forme du jour. Alors, quand ça marche, le staff est très heureux."