Quand on interroge les grands joueurs comment ils se font comprendre par leurs équipiers de la défense, ils répondent généralement que la langue du football est universelle. Manifestement ce ne serait pas le cas à Anderlecht
Les Mauves ont pris deux goals à Westerlo. "On se réjouit des buts inscrits mais je vois surtout ceux qu’on a pris. Je suis perfectionniste et cela ne me plaît pas d’encaisser si facilement', a regretté Denis Appiah à
La Dernière Heure.
Le manque d'automatismes est compréhensible vu que, blessures obligent, les quatre arrières alignés à Westerlo ont rarement joué ensemble. Ainsi Ivan Obradovic a laissé son adversaire filer seul dans son dos. "Il ne l’a pas oublié. Il n’a pas compris Boeckx qui lui a parlé en français. Il pensait qu’il voulait le ballon. Cela prouve tout de même qu’il faut mieux se parler", a explique Uros Spajic.
Davy Roef et Bram Nuytinck ne parlaient-ils pas la même langue lorsqu'ils se sont télescopés en Europe League, offrant un but à l'adversaire?