Depuis l'arrivée de Marc Coucke, les entraîneurs et entraîneurs intérimaires ont défilé à Anderlecht. Frank Vercauteren a été le dernier à en faire les frais. Et Vincent Kompany n'est pas à l'abri.
"Ça ne fonctionnait pas très bien, c’est vrai, mais ils l’ont bien caché pendant des mois. Tout a commencé quand Kompany était blessé. Lors du dernier match amical à Lille, il s’est comporté comme T1 sur la touche. À une semaine du championnat, nous avions comme entraîneur principal un joueur blessé pendant que notre vrai coach était assis sans bouger sur le banc. J’ai dit à Peter et Karel que ce n’était pas possible, et le lendemain j’ai convoqué deux réunions: la première entre Vincent, Karel et moi. La deuxième, un soir, avec Frank, Peter et moi", a raconté Wouter Vandenhaute à L'Avenir.
"Les jours après Malines ont été chauds. J’ai dit à Vincent: -Ou tu joues, ou tu deviens entraîneur. Si tu arrêtes ta carrière, tu ne pourras plus tout avoir: tu oublies l’Euro, ton contrat va être renégocié à la baisse: Il a répondu : -Oui à tout. Le lendemain, c’était réglé en 15 minutes. Il a pris le risque d’être viré. C’est le risque pour tous les entraîneurs. Vincent le sait. Ne le sous-estimez pas. Il sait qu’il a commencé sa carrière d’entraîneur très jeune, dans un club en pleine crise financière, de confiance. C’est lui qui prend le plus grand risque! Mais je suis convaincu qu’on va réussir."
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