Anderlecht a clôturé l'exercice 2019-2020 avec une perte de 36 millions d'euros, annonce le journal économique De Tijd.
C'est la deuxième année de suite qu'Anderlecht subit des pertes colossales. L'exercice précédent s'était soldé par un passif de 27 millions d'euros. La crise du coronavirus n'a évidemment pas arrangé les choses. A court terme, ce ne serait pas un problème car le club a encore suffisamment de liquidités, selon De Tijd. A long terme, cependant, il faudra trouver une solution. Wouter Vandenhaute et Karel van Eetvelt ont du pain sur la planche.
Par ailleurs, Johan Beerlandt, fondateur de la firme Besix, a démissionné du conseil d'administration parce qu'il n'est pas d'accord avec la politique actuelle.
"Je n'ai pas l'ambition d'être membre d'un conseil d'administration soumis au dictat d'un actionnaire majoritaire qui n'écoute pas les autres. Ce n'est pas constructif et je ne veux plus en faire partie", dit-il dans un communiqué.
"Quand cet actionnaire majoritaire et les dirigeants qu'il a nommés veulent faire porter par tous les actionnaires (dont moi) le chapeau de la situation financière actuelle, qui n'est que la conséquence d'un one man show, je ne peux que me retirer. C'est encore plus vrai maintenant qu'on laisse entendre que l'attitude de certains administrateurs et actionnaires a poussé le club à vendre des joeurs essentiels. Tout le monde sait que c'est exactement l'inverse qui s'est produit. En tant que dirigeant, j'ai plaidé pour une politique financière saine mais j'ai toujours été mis devant des faits accomplis. Je n'ai pas eu mon mot à dire dans la décision de vendre rapidement de bons joueurs.
"Pour rappel, en décembre 2017, j'étais co-candidat repreneur. Lorsque M. Vanden Stock a opté pour un autre repreneur, je suis resté au service du club en toute loyauté. La façon dont le club a été dirigé ces derniers temps m'a contraint à prendre la décision de me retirer. Je reste cependant un grand fan d'Anderlecht."