Lorsque Roland Duchâtelet ne l'a pas prolongé, les supporters du Standard ont manifesté leur mécontentement. Cela a sans doute pesé sur son successeur Guy Luzon, qui n'a jamais eu la cote auprès des fans malgré une longue série de victoires.
Mircea Rednic n'a pas été retenu par l'ex-président du Standard parce qu'il n'acceptait pas son ingérence. "En Roumanie, les dirigeants disent que vu qu’ils paient, il peuvent tout décider et faire l’équipe. Moi, je n’ai jamais mangé de ce pain-là. Et quand on essaie de se mêler de ma compo, c’est fini, je m’en vais", a expliqué le coach roumain à
Vivacité.
"Pour mon premier match contre Genk, Duchâtelet voulait me tuyauter: je lui ai répondu que sa compo comprenait au attaquant alors que je jouais toujours avec deux avants. Après, il me demandait sans cesse pourquoi ses Japonais ne jouaient pas. Mais je lui suis reconnaissant de m’avoir permis de coacher le club de mon cœur. J’ai même négocié cet été avec Olivier Renard, Daniel Van Buyten et Christophe Henrotay. Mais le Président Bruno Venanzi avait promis à Yannick Ferrera de le garder après la victoire en Coupe. Avant que Preud’homme signe à Bruges, j’ai aussi vu les dirigeants flandriens".