Thomas Foket, 26 ans, sorti (0-0, 1-4 aux tirs au but) au 3e tour préliminaire par Fehérvár (ex-Videoton) avec le Stade de Reims (avant-dernier en Ligue 1 française), que Kevin Sauvage (La Dernière Heure - Les Sports) a pu contacter, donne quelques conseils aux Rouches, qui affrontent à leur tour les Hongrois jeudi soir (20h00) à Sclessin en barrages de l'Europa League, la dernière marche menant à la phase de poules.
L'ancien Buffalo, exclu (2e carton jaune) au cours des prolongations, révèle ainsi qu'en Coupe d'Europe, ce qui a surpris Reims, cette équipe hongroise ne fait pas le jeu comme en championnat.
"On les attendait avec un quatre arrière mais ils ont changé leurs plans", explique-t-il en effet. "Le but était clairement de ne pas nous laisser le moindre espace. Paradoxalement, je dirais que le point faible, qu’on n’a pas réussi à exploiter, reste la défense. Si les Standardmen jouent assez rapidement, ils trouveront les espaces..."
"Ce n’est pas une équipe qui met énormément d’impact physique. Elle nous a laissé l’initiative du jeu. J’imagine que ce sera la même chose face au Standard jeudi."
"Cela dit ces Hongrois ont tout de même été aux tirs au but à deux reprises durant ces qualifications (1-1, 4-2 contre le FC Bohemian au 1er tour, ndlr). Au niveau endurance, ils sont donc capables de défendre jusqu’à la dernière minute...", prévient Foket.
Le Standard reste tout de même le favori, à ses yeux.
"C’est un bon tirage… mais ce l'était pour nous aussi. On avait d'ailleurs vraiment l’espoir de passer. On ne connaissait pas bien cette équipe, mais on peut tout de même dire qu’on était favoris. Après le match, on a vraiment senti qu’on était passés à côté de quelque chose. On a eu des occasions mais pas assez nettes, il faut le reconnaître..."
Foket n’a pas eu de contact avec ses compatriotes liégeois depuis l'élimination du Stade de Reims.
"Mais je sais que Wout (Faes) et Thibault (de Smet) ont envoyé des messages à Zinho (Vanheusden) après la rencontre. On était tous déçus de ne pas retrouver le Standard en barrages", confie-t-il.
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