Dans le procès pour corruption concernant les droits télévisés des Coupes du Monde 2026 et 2030, le procureur du Tribunal pénal fédéral de Bellinzone a requis 28 mois de prison dont 24 avec sursis contre Nasser Al-Khelaïfi, rapporte L'Equipe (https://bit.ly/2EpFHu4).
Connaissant la justice suisse il ne risque cependant pas vraiment d'être réellement privé de liberté, comme Uli Hoeness l'avait été en Bavière.
Le président du Paris Saint-Germain a appris mardi les réquisitions du parquet suisse chargé d'examiner cette affaire.
Trois ans de prison ont été requis contre le Français Jérôme Valcke, ex-numéro 2 de la FIFA, pour les mêmes faits.
Il s’agit des deux premières peines d’emprisonnement requises sur le sol européen dans les multiples scandales qui empoisonnent le football mondial, après la condamnation aux Etats-Unis de plusieurs anciens dirigeants sud-américains.
Nasser Al Khelaïfi est jugé en tant que président du groupe audiovisuel qatari beIN Media et cela ne concerne en aucun cas le Paris Saint-Germain.
Jérôme Valcke, le principal prévenu, fait l'objet d'une double accusation: le parquet lui reproche en effet aussi d’avoir sollicité à l’été 2003 l’aide de Nasser Al-Khelaïfi pour acheter une luxueuse villa en Sardaigne, au moment où beIN négociait la prolongation de ses droits médias en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour les Mondiaux-2026 et 2030.
M. Al-Khelaïfi avait acquis la demeure pour 5 millions d’euros, avant de la mettre à disposition de M. Valcke.
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