On a bien vu jeudi soir à Lens (1-0) que le Paris Saint-Germain, finaliste de la Ligue des Champions, moins sept titulaires, dont Neymar et Kylian Mbappé, n'était qu'une (sympathique) équipe de Ligue 1 comme les autres. Même si elle aurait arraché un nul blanc aux promus nordistes, sans une dramatique relance du gardien numéro 3 Marcin Bulka.
Le hic c'est que dimanche soir (21 heures) dans un Parc des Princes pratiquement vide (cinq mille spectateurs), la même équipe B va se frotter à l'Olympique de Marseille, le vice-champion, avec le risque de se retrouver avec zéro point après deux journées.
L’OM, qui n'a pas manqué son entrée à Brest (2-3) le 30 août, pourrait en effet profiter de ce contexte inhabituel pour empocher son premier succès contre son rival parisien depuis novembre 2011 (3-0).
La même équipe ?
"S’il faut rejouer avec la même équipe contre Marseille, on le fera", a déclaré, fataliste, l'entraîneur Thomas Tuchel. "On ne peut de toute façon rien faire d'autre qu’attendre..."
D'autant que la plus grande prudence s'imposera, si certains devaient théoriquement redevenir disponibles.
"On verra", anticipe déjà Tuchel. "Mais avec un seul entraînement dans les jambes, Neymar ou Di Maria par exemple, même s'ils jouent, ne vont pas faire de miracles..."
Sans compter le risque de blessures.
"En effet", confirme Tuchel. "On doit parler avec le médecin, les joueurs. Vis-à -vis du coronavirus on ne prendra aucun risque. Mais c’est sûr que jouer avec des jeunes contre Marseille, ce n’est pas facile non plus… On va parler de ça et se décider..."