Franky Vercauteren a convoqué quelques journalistes ce vendredi afin de revenir sur son départ du Sporting d'Anderlecht. Le quotidien Le Soir a publié une longue interview ce matin.
Vercauteren a assuré qu'il aurait souhaité rester au club.
"Le club m’a demandé si je voulais rester. J’ai dit oui mais à certaines conditions. J’avais encore deux années de contrat et je n’avais pas l’intention de me planquer dans une armoire en travaillant à moitié et en prenant un peu d’argent. Même si c’est Anderlecht, je ne voulais pas rester pour rester et faire partie du folklore. Finalement, on n’est jamais arrivé à cette discussion sur mon nouveau rôle. On m’a demandé 24h de réflexion et le lendemain, on m’a dit qu’on ne voyait pas comment poursuivre une collaboration. Il n’y a pas eu beaucoup de travail pour me garder. C’est le droit du club et j’apprécie leur clarté. Si je dois faire un pas de côté pour Anderlecht, je le fais. Je ne veux pas être un élément perturbateur pour le club. Ce qui m’a touché, c’est la manière dont les choses se sont passées. Je suis persuadé que je pouvais encore apporter une plus-value concernant les entraînements, la structure, l’organisation, l’aspect mental, les discussions avec les joueurs ou l’esprit d’équipe. Mais tant mieux s’ils sont capables de faire tout cela eux-mêmes".
Concernant son départ et sa relation avec Kompany, il s'explique.
"Il y avait un problème de clarté. Quand je regardais mes tâches à accomplir, je me disais : ça, je fais, ça, je ne fais pas, ça, je ne fais pas et ça non plus. Que me reste-t-il à faire ? Il y a, alors, eu alors de nombreuses discussions, importantes et intéressantes, avec Vincent et d’autres personnes. À partir de celles-ci, les choses se sont précipitées dans un autre sens. Vincent m’a dit qu’il allait réfléchir. Il est resté correct de bout en bout. Il est venu me trouver en disant qu’il avait discuté avec le management et qu’il deviendrait T1. Le jeudi 13 août, on m’a indiqué que je devais laisser ma place".