La démission de Cesare Prandelli vendredi à la tête de Valence n'a pas plus du tout à la direction espagnole contrainte d'acter le départ d'un 8e entraîneur depuis 2012 et le 4e en un an. Le technicien italien a annoncé sa démission après trois mois à peine à la tête de l'équipe valencienne et après dix matches seulement. Il n'aura pu conquérir qu'une victoire en Liga et estimait ne pas être en phase avec les intentions de recrutement de Valence.
"Il n'avait pas de solution à offrir, il a dit que le challenge n'était pas pour lui, il a abandonné", a expliqué Anil Murthy, le directeur général de Valence lors d'une conférence de presse samedi et cité par L'Equipe.
"En résumé, il voulait partir et cherchait des excuses pour partir. Il a gagné six points en trois mois, il n'y a pas d'excuse pour ça. Il y a vingt-quatre heures, j'ai rencontré Prandelli pour parler des transferts donc ça a été une grosse surprise d'apprendre hier (vendredi) qu'il avait décidé de quitter le navire juste avant le mercato. D'abord, je me suis dit qu'il fallait le convaincre de rester. Puis je me suis demandé: quel genre de personne demande la garantie de recruter cinq joueurs de plus de 26 ans avant l'ouverture du mercato. Quel genre de personne décide qu'il ne peut plus rien faire pour améliorer les performances de l'équipe ?"
Le directeur sportif, Jesus Garcia Pitarch, a également demandé à partir, mais le président Layhoon Chan a refusé sa démission.