Bertrand Crasson a accordé un long entretien publié ce samedi dans la Dernière / Heure. Il a notamment évoqué le licenciement de son ami Pär Zetterberg.
"Oui, Pär est un ami d’enfance. Il n’est pas rancunier, mais il est déçu par la façon dont les choses se sont déroulées. En fait, son rôle n’a jamais été clair. D’abord, il était dans le comité, puis sur le banc, puis en tribune, puis il a été reconverti en coach des attaquants… Cela fait partie de la nébuleuse Coucke. La même chose était vraie pour Vincent. Il était joueur et un peu entraîneur et un peu tchic et tchac…"
Concernant la saison qui se profile, Anderlecht jouera gros.
"L’objectif est double. Il faut retrouver une santé financière, mais il faut aussi redevenir compétitif. Le Sporting doit reconquérir son statut et ne redeviendra un grand club que s’il gagne des trophées. Ce ne sera pas évident. La concurrence - Bruges, Gand, l’Antwerp, Genk, même le Standard - se renforce et prend de l’avance, alors que le Sporting n’est pas capable de faire des transferts de premier plan. Cela va devenir de plus en plus difficile. Anderlecht mise sur les jeunes, et c’est bien. Mais avec des jeunes, on connaît des hauts et des bas, vu qu’ils sont irréguliers. Il ne faut pas dire par après : ‘Oui, mais on a joué avec des jeunes’.
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