Par la voix de Pierre Locht, son directeur juridique, le Standard a défendu sa position en appel de la décision prise par la commission des litiges de lui infliger deux matches de suspension pour les incidents à Malines.
"Le Standard estime que les poursuites lancées par le Parquet Fédéral ne sont pas recevables", dit Pierre Locht. "L'article 287 du règlement fédéral prévoit que le Match Delegate ne peut transmettre son rapport que lorsque les incidents troublent le déroulement normal de la partie, en cas de manifestations racistes ou d'insultes. Le parquet doit alors transmettrele dossier aux instances compétentes. Dans son rapport, le Match Delegate indique clairement qu'aucun incident ayant eu un impact sur le match ne s'est produit. Il ajoute que la sécurité était excellente et que le comportement général des supporters était bon. Il y a bien eu une fusée mais le parquet ne peut entreprendre des poursuites sur cette base, c'est clairement indiqué dans le règlement. Jouer à huis clos pour cela, ce serait du jamais vu. Même avec des antécédents, je crois qu'il ne serait pas sérieux d'infliger une telle sanction pour cela."
Le Parquet reconnaît un problème de procédure qu'il impute à une différence de traduction de l'article 287. "Néanmoins, un pétard peut être dangereux et le Standard est responsable du comportement de ses supporters. De plus, il y a des antécédents", dit le Procureur, qui demande confirmation de la décision prise en première instance, à savoir un match à huis clos et une amende de 5000 euros.
Décision plus tard dans la journée.